Dans Ahuntsic-Cartierville, regardez bien qui roule à vélo. Vous verrez que le sexe mâle est encore largement prédominant parmi les cyclistes. Pourquoi? De nombreuses études ont démontré que la parité entre les hommes et les femmes cyclistes existe seulement lorsqu’il y a un sentiment de sécurité sur les rues et les voies cyclables.
Même si la plupart des automobilistes conduisent de façon sécuritaire, il suffit de se faire frôler, klaxonner ou couper une seule fois à vélo pour sentir que l’on est bien fragile à côtoyer des cages de métal d’une tonne et cela en décourage plusieurs. À part la magnifique voie cyclable du Parcours Gouin, la voie protégée de Christophe-Colomb et la voie incomplète le long du chemin de fer entre l’Ile Perry et Henri-Bourassa, toutes les autres voies sont « sur rue » avec les véhicules et les risques de frôlement, d’emportiérage et de se faire « couper » qui sont présents.
Comme la plupart des conditions qui permettraient aux cyclistes de tout âge et de toutes habiletés ne sont pas présentes sur la grande majorité de nos rues, c’est la raison pour laquelle on y retrouve souvent en majorité de jeunes hommes convaincus à vélo (dans le jargon, on les appelle des « guerriers »).
Il faut changer la donne et la seule façon, c’est de rendre les rues d’Ahuntsic-Cartierville sécuritaires pour les usagers les plus vulnérables. Des rues pensées pour tous (pas seulement pour les autos, les autobus et les camions) avec les rues partagées (à 20 km/h), des vélorues, des mesures d’apaisement de la circulation, des voies cyclables en site propre, des accès sécuritaires aux écoles, aux commerces, au transport en commun ainsi que de l’affichage efficace et de la prévention.
C’est d’autant plus nécessaire, car le territoire d’Ahuntsic-Cartierville est utilisé de façon constante et à l’extrême par les automobilistes en transit --d’est en ouest par Henri-Bourassa et Sauvé et du nord au sud par les nombreux ponts.
En fait, il faut que tout le monde travaille de concert pour sécuriser nos rues et seulement alors, verrons-nous le pourcentage de femmes se rapprocher de la « parité » et, qui sait, dépasser le 50% des cyclistes qui roulent à Ahuntsic-Cartierville.
Le logo d’Ahuncycle représente une femme à vélo.
Ce n’est pas anodin, c’est voulu, car le jour où nous aurons augmenté le nombre de femmes à vélo pour approcher de la parité femme/homme cela voudra dire qu’en tant que société, nous aurons réussi à rendre les rues plus sécuritaires pour tous.
Même si la plupart des automobilistes conduisent de façon sécuritaire, il suffit de se faire frôler, klaxonner ou couper une seule fois à vélo pour sentir que l’on est bien fragile à côtoyer des cages de métal d’une tonne et cela en décourage plusieurs. À part la magnifique voie cyclable du Parcours Gouin, la voie protégée de Christophe-Colomb et la voie incomplète le long du chemin de fer entre l’Ile Perry et Henri-Bourassa, toutes les autres voies sont « sur rue » avec les véhicules et les risques de frôlement, d’emportiérage et de se faire « couper » qui sont présents.
Comme la plupart des conditions qui permettraient aux cyclistes de tout âge et de toutes habiletés ne sont pas présentes sur la grande majorité de nos rues, c’est la raison pour laquelle on y retrouve souvent en majorité de jeunes hommes convaincus à vélo (dans le jargon, on les appelle des « guerriers »).
Il faut changer la donne et la seule façon, c’est de rendre les rues d’Ahuntsic-Cartierville sécuritaires pour les usagers les plus vulnérables. Des rues pensées pour tous (pas seulement pour les autos, les autobus et les camions) avec les rues partagées (à 20 km/h), des vélorues, des mesures d’apaisement de la circulation, des voies cyclables en site propre, des accès sécuritaires aux écoles, aux commerces, au transport en commun ainsi que de l’affichage efficace et de la prévention.
C’est d’autant plus nécessaire, car le territoire d’Ahuntsic-Cartierville est utilisé de façon constante et à l’extrême par les automobilistes en transit --d’est en ouest par Henri-Bourassa et Sauvé et du nord au sud par les nombreux ponts.
En fait, il faut que tout le monde travaille de concert pour sécuriser nos rues et seulement alors, verrons-nous le pourcentage de femmes se rapprocher de la « parité » et, qui sait, dépasser le 50% des cyclistes qui roulent à Ahuntsic-Cartierville.
Le logo d’Ahuncycle représente une femme à vélo.
Ce n’est pas anodin, c’est voulu, car le jour où nous aurons augmenté le nombre de femmes à vélo pour approcher de la parité femme/homme cela voudra dire qu’en tant que société, nous aurons réussi à rendre les rues plus sécuritaires pour tous.